Coracias Venusta

Diagnostic et accompagnement

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31
jan.

La France a peur de l'échec

En France, cultivons-nous une croyance sur la peur de l’échec ? Entretenons-nous cette croyance en guise d’excuse pour ne pas entreprendre ?

Entretenons-nous cette croyance en guise d’excuse pour ne pas entreprendre ? Coracias-Venusta ne le croit pas !

Lors d’un récent RDV, quelques intervenants apportaient des informations relatives à l’ entrepreneuriat. Malheureusement, l’assistance ne pouvait pas réagir à leur propos. Quel dommage ! En effet, l’un d’eux a indiqué qu’une des causes au non passage à la création d’entreprise serait une peur de l’échec en France. Ce propos m’a énervé !

La peur de l’échec et nos politiciens

En effet, que pensez-vous alors de nos hommes et femmes politiques ? Ont-ils cette culture de l’échec ou pas, selon vous ?

N’avez-vous JAMAIS entendu une ou des histoires de politiciens qui se sont pris une veste lors d’une élection ? N’ont-ils JAMAIS réitérer une nouvelle candidature ?
Certains me répondront « c’est que la place est belle ». Peut-être ? Car dépend du contexte : maire d’une petite commune, maire d’une ville, député, ….

Combien d’échec ont-ils accusé pour atteindre parfois leur objectif ?

J’aime à penser qu’ils ont des peurs et pourtant, ils y vont parce qu’ils ont quelques convictions (enfin je crois ?). Nos politiciens ont cette culture de l’échec, de là a apprendre de leurs erreurs …

Moi, nouvelle entrepreneur, j’ai peur de me planter et alors ?
Mon avenir s’arrêtera t il pour autant ?

J’ai la conscience du risque. Et, j’ai beaucoup d’envie, de volonté et de motivation. Je m’offre toutes les chances de réussite, comme m’entourer de partenaires d’expertises complémentaires des miennes, d’un réseau avec qui je peux échanger.

Est-ce que ce sera un échec ? Est ce que ce sera une réussite ? Personne ne sait.
Je suis déterminée, je suis convaincue de ce que je peux apporter alors, j’y vais.

Interaction avec le banquier

Un exemple a été donné au cours de la soirée sur le banquier tel que : Vous créez une première entreprise, votre banquier vous octroi un crédit, et c’est un échec.

Ma question : Que va faire votre banquier si pour une 2ème fois vous lui demander un prêt ?

Et, tout d’abord, pourquoi, nous n’irions voir notre banquier que quand ça va mal ?

C’est un expert qui peut aussi nous accompagner et tirer la sonnette d’alarme avant que le feu ne prenne. Ensuite, votre banquier, c’est avant tout un être humain, avec des directives, des contraintes à respecter. S’il vous a octroyé un premier prêt, ce n’est pas pour vos beaux yeux. Votre dossier a été étudié dans son intégralité. Le pour et le contre ont été mesurés car, il a peur lui aussi et pourtant, il vous l’a accordé ce prêt.

Et patatra, voilà l’échec : vous apprenez de vos erreurs et en tirez les conclusions, et bien, le banquier aussi.

Quelques temps plus tard, vous revenez le voir pour un nouveau projet, un nouveau prêt. La banque n’est pas kamikaze, surtout par les temps qui courent. Elle applique le même processus de contrôle ; Par contre, le banquier va demander plus de garanties. Et vous, pour la création de votre 2ème entreprise, vous n’allez pas vous aussi vous auto-créer vos propres garanties ?

Nous sommes tous des entrepreneurs

Cette peur de l’échec est peut-être une des raisons au non passage à l’acte de création de l’entreprise. Mais, il n’y a pas que cela, sinon, nous ne ferions jamais rien !

Combien d’échec avant d’arriver à ce degré de prestation :

D'après certains "experts", en France, nous cultivons une croyance sur la peur de l’échec. Coracias-Venusta ne le croit pas !

Et tout simplement, combien parfois d’échec avant de devenir parent ?

Oui à ce qui a été dit : «Assouplir les contraintes administratives, alléger la charge fiscale et le coût du travail sont des mesures qui vont dans le bons sens, à condition d’aller jusqu’au bout de la logique et de tout mettre en œuvre … »
Oui, pour se faire accompagner dans sa création d’entreprise.
Et 1000 fois OUI pour changer les mentalités. C’est l’affaire de tous parce qu’un échec, c’est juste une question d’égo. Ceci nous renvoi à notre propre degré d’exigence envers nous-même.

Faisons des erreurs, apprenons de nos erreurs et changeons-les en bénéfice plutôt qu’en perte !

Cet article ne vous a pas plu, c’est mon échec. Je l’assume !

Christelle Dumont
Crédit photo : © Christelle Dumont

2 commentaires sur “La France a peur de l’échec”

  1. Cette peur de l’échec est l’une des causes des difficultés des entreprises car la peur freine, voire bloque, les prises de décisions stratégiques. Lutter contre la peur et le « qu’en dira-t-on » permettra la création d’entreprises et assurer leur pérennité.

  2. Merci pour ce commentaire que je complète : Et pour « lutter contre », un des meilleurs moyens est d’en comprendre le mécanisme. D’identifier la cause de pourquoi on y va pas, qu’est ce qui fait que c’est la peur qui domine. Et cette peur arrive pour une bonne raison – Il y a des situations où la peur nous fait fuir et c’est une sage décision. En fonction de la situation et de l’individu, la peur peut jouer alors un rôle bénéfique si elle est comprise ET acceptée. Et STOP à ceux – je fais référence aux intervenants rencontrés, spécifié dans cet article – qui continuent de mettre en avant l’idée majeure que les français ont peur d’entreprendre car peur de l’échec.