Le Rapport du Forum économique mondial dit : En 2095, nos petits-enfants devraient vivre l’égalité sur le plan professionnel entre les hommes et les femmes !
Le contexte dit : trop d’impôts. Chômage et faillite vous pendent au nez !
L’histoire semble dire : Lorsqu’Hitler a pris le pouvoir en Allemagne, certains ont pu penser dans le monde, et tout à fait légitimement par rapport à leur vécu, que ce n’était pas important/prioritaire son arrivée au pouvoir, et pourtant, s’ils l’avaient deviné, n’y aurait-il pas eu une autre histoire ?
Au sein des entreprises, nous pouvons mettre en œuvre ensemble de premières actions simples et opérationnelles comme :
L’étude du Crédit Suisse Research Institute montre qu’entre 2012 et juin 2014, « les entreprises dont la capitalisation dépasse 10 milliards USD et qui comptent au moins une femme au Conseil d’Administration ont enregistré une surperformance de 5% indépendamment du secteur d’activité…. De plus, la proportion de gains reversés en dividende aux actionnaires est plus importante dans les entreprises possédant plus de 10% de femmes aux principaux postes de direction. »
En 1917, les femmes travaillent dans l’industrie : fabrication des obus par exemple. De ce fait, l’entreprise s’est adaptée : les outils sont améliorés et l’organisation du travail est repensée. Ainsi, la mixité en entreprise contribue à améliorer les conditions de travail qui eux-mêmes permettent de réduire l’absentéisme, voir même à augmenter la réputation d’une entreprise (avantage concurrentiel et attraction de nouveaux collaborateurs) !
Il aura fallu une vidéo postée sur internet pour que Madame Stéphanie Roche soit finaliste du prix Puskas – le plus beau but de l’année. Le 12 janvier 2015, les compétences de cette dame la conduiront peut-être à devenir la 1ere femme remportant ce prix ? Ses compétences révélées via son action et non le hasard d’une vidéo couplé à son sexe…
Encore faut-il détecter les potentiels et savoirs attendus au sein de l’entreprise
A l’école, les enfants pratiquent des activités collectives dont le sport comme le volley-ball ou le basket. Et oui, ils se mélangent ensemble. Je me souviens lorsque je jouais à la balle au prisonnier, le « chef » constituait son équipe non pas par rapport au sexe mais en fonction des potentiels qu’il avait détecté chez l’autre :
Sur internet, j’ai lu ceci au niveau des jeux collectifs à l’école et du cycle des apprentissages fondamentaux :
Compétence : coopérer avec ses partenaires pour affronter collectivement des adversaires (ici, adversaire est à voir comme le concurrent de l’entreprise), en respectant des règles, en assurant des rôles différents.
Objectif général : A l’issue d’un cycle en jeu collectif, l’enfant doit être capable de s’adapter à une situation de jeu en ayant appris au niveau relationnel / affectif : à accepter l’autre (avec ses qualités et ses défauts) ; à accepter les décisions de l’arbitre/de ses partenaires ; à accepter que l’autre équipe soit meilleure …
Christelle Dumont
Crédit photo : © Christelle Dumont
A cause d’a priori et de préjugés d’un temps révolu, certaines entreprises passent ainsi à côté de véritables talents et limitent de fait leurs opportunités de développement !