UN, en tant qu’adjectif numéral, exprime l’unité.
UN, en tant qu’article définit, désigne quelque chose de façon indéterminée.
A votre avis, adjectif numéral ou article définit ?
Suite au discours de Monsieur Hollande, j’ai lu quelques excellents articles de presse sur un « pacte de responsabilité » aux entreprises. J’ai aussi apprécié toutes les réactions écrites par les internautes.
Que vous saluiez ou pas la future mise en place d’un « pacte de responsabilité », il me semble en ressortir pour la majorité d’entre vous l’attachement envers notre pays et l’intérêt vis-à-vis du dialogue social. Tout ceci accompagné de constatations très pertinentes sur la France et d’une diversité d’opinions vis-à-vis des entreprises et de leurs dirigeants. Nous avons là en tout cas une belle interaction avec l’environnement.
Contexte : Lors de l’habituel exercice du 31 décembre, Monsieur Hollande face à une caméra et certains d’entre nous face à leur écran télévisé.
Information, contenu : « …. En 2014, nous aurons besoin de la mobilisation de tous pour gagner cette bataille. C’est pourquoi, je propose un pacte de responsabilité aux entreprises. Il est fondé sur un principe simple : moins de charges sur le travail, moins de contraintes sur leurs activités et, en contrepartie, plus d’embauches et plus de dialogue social ».
Certains journalistes ont écrit en retour les mots « flou », «aucune précision ».
Ce que j’ai observé juste après le « C’est pourquoi » : Je, Gestes de la main, léger recul arrière, mince sourire, ton insistant sur l’emploi des mots « moins » et « plus ».
Ce que j’interprète par : Monsieur Hollande est content de faire cette annonce et souhaite bien faire comprendre ce qu’il dit.
Ainsi, une communication met en œuvre un contenu englobé dans une relation (un des 5 principes de la communication issu de l’école de Palo Alto).
Les deux niveaux de la communication : CONTENU (Fond, Verbal, Digital) et RELATION (Forme, Non-verbal, Analogique)
Le dirigeant, comme son nom l’indique, dirige un pays, une entreprise.
Illustrons le poids des mots (l’importance du choix des mots, l’impact!) avec ce document des archives de la DGCIS (Direction Générale de la Compétitivité de l’Industrie et des Services) : «Être chef d’entreprise est un métier à part entière, aux complexités indiscutables, où l’empirisme, le flair et la chance ne compenseront jamais l’incompétence et l’inexpérience.».
Je vous invite à remplacer chef d’entreprise par dirigeant d’un pays.
La définition de dirigeant est plus globale que celle de chef d’entreprise. Ainsi, en fonction de la perception des uns et des autres, la polémique peut être engagée, vous ne croyez pas ?
Que vous soyez dirigeant d’une TPE, PME, ETI, …..
Que votre entreprise soit une EURL, SARL, SAS, …..
(D’ailleurs, le facteur « charges sociales » a-t-il joué un rôle dans votre choix de la forme juridique ?)
Que ….
UN UNIQUE mot commun : Assumer des responsabilités dont celles envers vos salariés, vos clients, vos fournisseurs,….. Être responsable civilement et pénalement.
Un chef d’entreprise est une personne responsable. S’il peut embaucher, il le fera. S’il doit licencier, il le fera. Et, selon moi, ce qui peut être remis en cause, c’est la façon dont il manage les hommes et les femmes qui composent l’entreprise.
Il est important d’accorder contenu et relation pour obtenir un « impact » maximum auprès de l’interlocuteur.
Toute communication transmet une information et inclut un comportement.
Une bonne relation est spontanée et donne priorité au contenu.
En tout cas, nous communiquons tout le temps dès qu’il y a mise en présence :
Par caméra interposée, une communication orale a été donnée. Elle a fait réagir.
Était-elle appropriée dans ce contexte ? En quoi était-elle utile ? Était-ce l’effet escompté par l’émetteur ?
Personnellement, je ne sais pas répondre. Il me manque des faits, des éléments.
Je ne peux y répondre que par interprétation/jugement/questionnement. Et comme certains d’entre vous le savent déjà, ceci ne correspond pas à une écoute active.
Cet article vous a plu ou pas ? Dites-le-moi ou pas.
Christelle Dumont
Crédit photo : © Christelle Dumont
Bonjour,
triste réalité d’un nombre trop important de petites et moyennes entreprises prises à la gorge. Il ne leur est plus possible de travailler dans la perspective mais juste dans l’urgence. Comment les politiciens peuvent-ils se mettre à la place de ces dirigeants prêts à tout pour sauver leur entreprise ? Il est temps de laisser ces entreprises « respirer » de façon à les laisser s’envoler économiquement.