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29
fév.

L'Open Innovation : un nouveau concept pour s'ouvrir aux autres

L’Open Innovation, cela signifie mot à mot s’ouvrir à l’innovation mais encore…

Qu’entend-on par innovation ? Comment innover ? Où innover ? Pourquoi y faire ?

Pour donner une réponse à ces questions : l’institut DojoGroup de Paris qui organise et aide les entrepreneurs à démarrer dans leur nouvelle activité a consacré un Networking sur le sujet ce lundi 15 février 2016. Le thème de la rencontre avait pour titre «S’ouvrir à l’Open Innovation».A la tête de ce meeting, deux personnages :
- Christelle Dumont, fondatrice et Présidente de la société Coracias-Venusta. Co-auteur du livre « Les fiches outils de l’entrepreneur ».
- Philippe Wilst, conseil stratégique, fondateur et président de la société DAFEO.

Dès le début, le public est averti qu’il pourra être sollicité. Et oui il fallait s’y attendre, dans un salon consacré à l’OI la participation et l’ouverture aux autres est de mise !

Proposition de conférence par Coracias-Venusta et Dafeo - S'ouvrir à l'Open Innovation

L’OI est un concept récent qui a encore du mal à s’implanter en France

Ce concept est apparu en 2000, la France est encore à la traîne. Éternel pays ancré dans ses traditions, le pays mène la vie dure à celles et ceux qui veulent innover. Pourquoi ? Plusieurs facteurs rentrent en jeu. Tout d’abord, dès le début, le concept a rencontré des difficultés à se diffuser sur le territoire français.  Ensuite, la « culture de partage » n’est pas du tout dans les mœurs françaises, ce qui n’est pas le cas chez les américains qui eux, l’ont très bien adoptées. Ce concept est d’ailleurs devenu pionnier aux États-Unis. Enfin, la crainte majeure des chefs d’entreprises français c’est la peur panique que leurs idées soient copiées. En effet, l‘OI consiste à échanger ses idées avec tout le monde, même avec ses concurrents ! En France il n’est pas vraiment question d’échanger et surtout avec ses concurrents !

D’après Philippe Wilst c’est un faux problème : « Il existe des moyens pour se protéger, notamment le droit à la propriété intellectuelle ».
Dans le monde, en 2014, seul 3 pays sont leaders dans l’OI : Les États Unis, l’Allemagne et l’Angleterre. Philippe Wilst et Christelle Dumontqui ont étudié le sujet confirment : « Si cela n’a pas marché en France c’est notamment dû à une mauvaise organisation des entreprises face à ce nouveau concept. Elles ne font qu’intervenir entre autres des universitaires ou des start-ups pour expliquer cette notion.
On ne peut pas s’engager comme ça dans l’OI, il faut avoir une méthode».
L’OI n’est ni une théorie ni un compte rendu d’expériences professionnelles.

Une mise en situation pour expliquer le concept de l’OI : participation de rigueur !

Open Innovation-débat participatif de Coracias-Venusta et DAFEO au Club DojoAprès une brève définition de cette notion, les organisateurs sollicitent trois volontaires pour participer à un jeu de scène, il faut : un coach, un marketeur, un technicien des ventes, un avocat, une personne qui créait sa boîte et qui a des difficultés à démarrer. Le but : trouver des solutions pour aider le jeune entrepreneur.

Après un brainstorming d’un quart d’heure, chaque intervenant a tenté d’apporter une solution. Une fois terminé, Christelle Dumont conclut « S’ouvrir aux autres c’est un premier pas si on veut envisager l’OI ». Une vidéo est diffusée pour mieux nous faire comprendre l’OI : « L’innovation est la clé du futur que l’entreprise parle de produit ou de service », « Le partage de savoir » demande une réelle collaboration entre les équipes. « Innover face à la concurrence ce n’est pas une option c’est une nécessité ».

Existe-t-il une méthode ?

Il n’existe pas de véritable méthode pour Philippe Wilst : chaque cas est particulier, cependant il y a quelques formules à appliquer, par exemple : « ne pas nommer un collaborateur présent dans l’entreprise depuis 10 ans pour parler de l’OI. » et « qu’il faut distinguer innovation et adaptation », faire de l’innovation c’est « faire du neuf » et ça concerne aussi bien les entreprises de produits que les entreprises de services (R&D = Recherche et Développement).

Enfin, Christelle Dumont et Philippe Wilst confirment que ce nouveau concept de l’OI est avant tout garant de sécurité et de renouveau pour l’entreprise.  « Quand on fait de l’OI dès le début du projet d’entreprise, l’objectif est clair, tout est cadré à l’avance, générateur de nouveauté car il y a des créations au contact des autres ».

La France arrivera-t-elle à dépasser ses aprioris ? Saura-t-elle relever le défi ?

Géraldine Gomaere
Source : jobformationactu.fr
Crédit photo : © Christelle Dumont et DojoGroup

2 commentaires sur “L’Open Innovation : un nouveau concept pour s’ouvrir aux autres”

  1. Merci Géraldine pour cet article que vous avez souhaité écrire après notre intervention sur l’Open Innovation (OI) à la DojoNight de février !

  2. l’innovation s’avère comme une nécessité pour survivre ou gagner des avantages compétitifs, j’utilise le concept du design thinking pour trouver des solutions nouvelles et des pistes pour aider les chefs d’entreprises à atteindre leurs objectifs mais comme vous l’avez mentionné , la peur de partage avec les parties prenantes restes un handicap pour développer cette démarche d’innovation
    je pense que l’ouverture sur le marché constitue un atout positif pour l’amélioration et non pas un frein au développent car in nous suffit d’être les premiers entrants dans le processus va nous faire gagner du temps pour décaler de la concurrance