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18
sept.

Impact d'une règle en entreprise sur nos congés payés

Nous comptons environ 4 millions d’entreprises sur le territoire français au sein desquelles :

  • 29,2 millions de personnes de 15 à 64 ans sont en activité, au sens du Bureau international du travail, dont 14,1 millions de femmes.
  • Entre 25 et 49 ans, le taux d’activité des femmes est de 82,9% et celui des hommes de 93%

Références année 2016 : INSEE – SIRENE – enquêtes Emploi

Une nouvelle règle en entreprise : des jours de congés supplémentaires ?

Une autre information qui vous intéressera : entre 5 à 15% des femmes souffrent de dysménorrhée cachant parfois une pathologie comme kyste, fibrome utérin, … (Au gré de mes lectures, il semble difficile de connaître le pourcentage de la population qui en souffre).
J’ai appris l’existence de ce mot début septembre. Sur internet, le hasard m’a affiché cet article : « Le débat sur le congé menstruel relancé en France » - « Faut-il donner aux françaises le droit de prendre un congé menstruel ? ». Intriguée, j’en ai pris connaissance.  Tout en étant très peinée d’apprendre le degré de souffrance que cela engendrait, en 1ère réaction, j’étais en colère. Certains mots et images ont jailli de mon cerveau. Bref, à peu de chose près, ça a donné ça :

Faire supporter une règle en entreprise qui n’est pas de sa compétence. Pour plus d'information : Appelez Coracias-Venusta

Puis, je me suis notamment posée ces 3 questions :

1-Quels impacts l’instauration des congés féminins aura sur le fonctionnement des entreprises ?

Abus, Aménagement du temps de travail, Coûts, Embauche plus difficile, égalité salariale, Mixité, Jalousies entre salariées (aménorrhée contre dysménorrhée), …

2-Pourquoi parler maintenant de nos règles dans le contexte actuel du travail ?

Avant d’y répondre, rappelons-nous que :

  • Les femmes mariées ont été autorisées à travailler sans l’autorisation de leur époux et à ouvrir un compte en banque en leur nom propre qu’avec la loi du 13 juillet 1965.
  • En moyenne, les règles démarrent vers 12 ans et la ménopause vers 51 ans : ceci ne date pas d’hier !

3-Un homme est-il réellement l’égal d’une femme ?

Pour y répondre, quelques évidences :

Arrêtons les polémiques ! Nous sommes complémentaires et, à ce jour, inégaux en droits.
Deux preuves :

1-      En travail d’équipes mixtes, en formation, n’avez-vous jamais constaté que l’impétueuse intelligence masculine était temporisée par l’intelligente intuition féminine ?

2-      Si enfin nous rémunérerions à la compétence, il est probable que les hommes soient moins payés que les femmes à travail égal. A méditer !

J’en ai marre de lire des sujets qui visent à nous désunir, à produire du vent alors que les dysfonctionnements sociétaux ne sont JAMAIS réellement traités

Je suis en profonde empathie avec les français qui souffrent, ceux qui se grattent la tête parce que les fins de mois sont difficiles, ceux à qui on claque toujours plus de charges. Ça me révolte.
En attendant d’avoir la possibilité de remédier à cela, permettez-moi de continuer par l’absurde et même la provocation.

Egalité en droit : étudions plutôt la mise en place d’un congé « cycle hormonal » pour tous

Un homme a, lui aussi, un cycle hormonal qui varie en fonction de différents facteurs comme le stress : syndrome du mâle irritable. Ainsi, lors de restructurations, de perte de clients, de conflits en entreprise, n’y aurait-il pas risque pour certains d’une baisse de testostérone ? et, admettons-le, un mec qui râle, qui devient émotif, irritable, c’est comparable à une nana ayant ses règles. Non ?
Alors au lieu de lui prescrire une injection pour remonter son niveau de testostérone, un homme mériterait peut-être des jours de congés supplémentaires !

Apparemment, la testostérone atteint son maximum le matin : les hommes pourraient alors travailler le matin et les femmes l’après-midi !

Calculons l’écart de traitement que cela pourrait créer entre les collaborateurs de l’entreprise 

Abus, Aménagement du temps de travail, Coûts, Embauche plus difficile, égalité salariale, Mixité, Jalousies entre salariées (aménorrhée contre dysménorrhée), …

Imaginons :

  • 3 jours de congés payés supplémentaires par mois pour congés menstruels
  • Une entreprise composée de 45 collaborateurs dont 15 femmes
  • 3 femmes de cette entreprise présentes un justificatif médical de dysménorrhée.

A raison de 3 jours de congés payés supplémentaires par mois pour une durée normal de 20 jours travaillés, cela représente 15% de coûts supplémentaires pour l’entreprise : les primes et intéressement des autres collaborateurs seraient ainsi affectés et, certaines entreprises pourraient même ne pas supporter cette charge supplémentaire !

Au fait, la maladie ne relève-t-elle pas de la médecine et donc de l’assurance maladie ?Pourquoi faire payer ces absences par l’entreprise ?

La solution radicale qui contribuera à baisser le taux de chômage

Nos ancêtres l’avaient compris, dans le contexte actuel du travail :

Remettons les femmes au foyer !

Ajoutons cependant la touche du 21ème siècle :

  • Les femmes au foyer jusqu’au jour déclaré de leur ménopause (vers 51 ans). Puis, elles intègrent les entreprises.
  • Les hommes travaillent jusqu’au jour déclaré de leur andropause (vers 45 ans). Puis deviennent des hommes au foyer !

A noter que lors de l’écriture de cet article, je n’ai pas mes règles.

Ce n’est donc pas mon utérus, mes hormones etc… qui interfèrent dans ce ras-le-bol !

  • Arrêtez de montrer du doigt une partie de la population française : homme/femme/couleur de peau. Calmons le jeu SVP
  • Que les maladies féminines et masculines soient traitées par le personnel de santé
  • Arrêtez de faire supporter à l’entreprise des sujets qui ne sont pas de sa compétence

Christelle Dumont
Crédit photo : © Christelle Dumont

3 commentaires sur “Impact d’une règle en entreprise sur nos congés payés”

  1. Bravo Christelle !
    Car, tu as dit tout haut ce que beaucoup pensent tellement, tout bas … Arrêtons de mettre le « doigt » sur des problèmes qui font partie de notre existence, femmes comme hommes, et chaque chose à sa place.
    Rien de pire que l’amalgame !
    Le propre de l’ »Homme » c’est d’être unique et c’est bien là, l’intérêt :))) nous avons évidemment des similitudes dans les « maux » que nous vivons, mais nous réagissons tous différemment et n’avons pas tous besoin des mêmes « remèdes »…
    Pour moi, il n’y a qu’une chose de primordial, c’est l’égalité de traitement femme/homme, à compétence égale salaire égal et le respect de la différence humaine, quelle qu’elle soit car n’oublions pas que cette différence est aussi notre richesse :)) Nous faisons parties de la même espèce, oui !!!! mais franchement, nous ne sommes pas « foutus pareils » !!! Arrêtons de comparer l’homme à la femme et vice-versa…
    NOUS SOMMES COMPLÉMENTAIRES, C’EST ENCORE MIEUX ! :))))) Valérie, sociétés RexLuxa (Diamvalor) / I@D

  2. Superbe article ! Top ! David, Fitness Academy

  3. Très bon message.
    Ce que vous écrivez ne relève que du bon sens. A compétence égale, salaire égal. Faisons appel à l’intelligence commune et celui du management et DRH dans les sociétés françaises.